Etude régionale sur la filière fruits et légumes

Emploi et insertion professionnelle

Etude régionale sur la filière fruits et légumes

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De la production à la mise en marché en passant par la transformation, hors commerce de détail, la filière fruits et légumes de Nouvelle-Aquitaine emploie 10 400 salariés répartis dans 4 300 établissements, selon la dernière publication de l'Insee.
La filière regroupe 11 % des salariés de la filière nationale (en 4ème position derrière l’Occitanie, les Hauts-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur) et représente 0,6 % de l’emploi salarié régional.

L’emploi, réparti sur l’ensemble de la région, est plus fort dans la production agricole qui réunit plus de huit établissements sur dix de la filière et 41 % de son salariat (4 300 salariés). En Charente-Maritime, en Dordogne et dans les Deux-Sèvres, plus de la moitié des salariés de la filière travaillent dans la production.

La transformation emploie 2 800 salariés, soit 27 % des effectifs
régionaux de la filière.

Dernier maillon de cette chaîne, mais deuxième en emplois avec 3 300 salariés répartis dans 9 % des établissements de la filière, le commerce de gros comprend, d’une part, des entités émanant de producteurs, alliant commerce et logistique, d’autre part, des grossistes fortement implantés en Gironde.

L’emploi dans la filière se regroupe à proximité des zones de production de la région. Ainsi, quatre départements concentrent les deux tiers des salariés : le Lot-et-Garonne, la Dordogne, la Corrèze et les Landes. Le Lot-et-Garonne emploie à lui seul le tiers des salariés de la région (3 300 salariés).

En Nouvelle-Aquitaine, plus de trois salariés de la filière sur quatre sont des ouvriers contre 67 % au niveau national. Ils se concentrent dans la production. Seuls 14 % des ouvriers de la filière occupent un poste qualifié.

En production de fruits et légumes, les pics d’activité entraînent des besoins en main-d’œuvre irréguliers. La moitié des exploitations fruitières ou maraîchères ont recours à une main-d’œuvre saisonnière ou occasionnelle.

Consulter l’étude de l’Insee