La Nouvelle-Aquitaine est l'une des principales régions attractives françaises où des actifs, plutôt jeunes et diplômés, viennent s'installer notamment sur la façade ouest et le littoral atlantique.
L'arrivée de nouveaux actifs est un levier de développement et de croissance économique mais elle peut renforcer aussi les disparités entre zones d'emploi et augmenter le taux de chômage.
C'est le cas des zones identifiées "vulnérables", à dominante industrielle ou rurale, qui attirent trois fois moins d'actifs et où le chômage est en progression (Bergerac, Villeneuve-sur-Lot, Sarlat et Angoulême ont les taux de chômage les plus élevés de la Nouvelle-Aquitaine).

Ces nouveaux actifs arrivent le plus souvent de régions limitrophes, mais également de territoires plus éloignés et de l'étranger, pour des raisons d'emploi et pour "revenir au pays".
Mais tous ne trouvent pas de travail durant la première année d'installation (30% sont au chômage) et particulièrement les femmes, qui dans les couples bi-actifs, ont suivi leur conjoint pour mobilité professionnelle. Parmi les nouveaux actifs qui trouvent un emploi, un tiers exerce son métier dans une zone géographique différente de celle de son lieu d'habitation.

Consulter l'étude de l'Insee Nouvelle-Aquitaine