Le recours à l’écrit sur support papier ou numérique et les transformations du travail pénalisent les 2,5 millions de personnes confrontées à l’illettrisme, dans leur vie sociale et personnelle comme professionnelle.

Pour offrir une plus grande efficacité aux actions menées, l’Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme rassemble des partenaires de la société civile sur 10 engagements communs dans un pacte national pour agir contre l’illettrisme.

Ces engagements recommandent d’associer les personnes concernées à la définition des solutions proposées, d’agir de manière coordonnée entre acteurs de la société civile et politiques nationales et territoriales en s’appuyant sur des comités consultatifs régionaux.

Les instances qui mobilisent des financements dans la lutte contre l’illettrisme sont invités à utiliser une définition commune dans leurs cahiers des charges pour que les moyens soient bien affectés vers les personnes concernées.

Des actions de soutien à la parentalité et des actions culturelles doivent être mobilisées pour engager les personnes dans la reprise de leurs apprentissages, les difficultés périphériques qui font obstacle à l’entrée en formation doivent pouvoir être prises en charge dans une action collective concertée.

Les professionnels qui accueillent et conseillent les personnes doivent être sensibilisées et outillées pour les accompagner efficacement dans des parcours de formation sans rupture.

Le pacte souligne la priorité à accorder au caractère inclusif des environnements numériques par la simplification des messages et des procédures ainsi que le recours à un accompagnement humain.

Enfin les signataires du pacte s’engagent à porter le problème de l’illettrisme sur la place publique en contribuant aux campagnes d’information et par leur participation aux Journées nationales d’action contre l’illettrisme.

Voir les dix engagements