Des demandes d’activité partielle en hausse en Nouvelle-Aquitaine

Entreprise et aides aux employeurs

Des demandes d’activité partielle en hausse en Nouvelle-Aquitaine

ARCHIVE

Cette actualité est archivée depuis le 29/08/2020, elle peut néanmoins rester valide.

Les entreprises peuvent être amenées à réduire la durée du travail ou à suspendre de façon temporaire leur activité pour des raisons économiques ou de circonstances exceptionnelles. Elles placent les salariés concernés en activité partielle. Ce dispositif vise à atténuer les répercussions des baisses de l’activité sur la rémunération des salariés et à éviter les licenciements (+ d’infos dans notre fiche technique). 

Une étude de la Direccte Nouvelle-Aquitaine, publiée en août 2018, constate que les demandes d’activité partielle ont augmenté durant les années 2016-2017 en Nouvelle-Aquitaine, en raison principalement de l’épidémie de grippe aviaire.

Le département qui a reçu le plus de demandes en Nouvelle-Aquitaine est la Gironde avec 21% (La métropole Bordelaise représente près d'un établissement sur 10), suivie des Pyrénées-Atlantiques (14%) et des Landes (13%).
Les secteurs les plus touchés sont l’industrie (30% des établissements) puis l’agriculture (20%) et les services (19%).
Les secteurs du commerce et de la construction représentent respectivement 16% et 15% des demandes.

27% des établissements n’ont placé qu’un seul salarié en activité partielle, 18% en ont placé deux.

Un quart des établissements déclare avoir mis en place une réorganisation dans l’établissement durant la période d’activité partielle. 55% d’entre eux déclarent que les salariés l’ont bien vécu ; 38% l’ont moyennement bien vécu et 7% l’ont plutôt mal vécu.

Ces derniers citent la modulation du temps de travail et le développement de la polyvalence comme principale cause.

Un tiers des établissements interrogés ont réalisé un plan de formation, principalement dans l’industrie (43%) et les services (22%).
Seulement 8% des établissements qui ont réalisé un plan de formation déclarent avoir été démarchés par un Opca.
Un cinquième indiquent ne pas avoir été informés de la possibilité de formation.

65% des établissements estiment que le dispositif d’activité partielle est suffisant pour redresser une entreprise. Parmi les établissements qui ont terminé la période d’activité partielle, 70% déclarent avoir repris le même niveau d’activité.

Lire l’étude de la Direccte