Nouvelle-Aquitaine : de fortes disparités dans le recours aux formes particulières d’emploi

Emploi et insertion professionnelle

Nouvelle-Aquitaine : de fortes disparités dans le recours aux formes particulières d’emploi

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Selon l'Insee, en Nouvelle-Aquitaine, en 2015, 1 salarié sur 6 occupait un emploi de forme particulière sur les 1 800 000 salariés des secteurs privés et semi-publics (hors fonction publique d’État).
Les CDD, intérim, apprentissage et emplois aidés concernaient 300 000 salariés et repré-sentaient 15 % du volume total d’heures travaillées.

Ce recours à ces formes particulières d’emploi a été différent selon les territoires : les zones à caractère industriel recouraient davantage à l’intérim et les CDD étaient plus pré-sents dans les espaces où les activités touristiques et saisonnières étaient les plus déve-loppées.

L’apprentissage s'est réparti de façon plus uniforme entre les zones d’emploi dans l’industrie, la construction et les services. Il représentait en moyenne 1,8 % des heures travaillées. Les zones d’emploi de Royan, Cognac, Châtellerault, Bressuire et Parthenay affichent de plus forts taux ; A contrario, les zones d’emploi de Guéret, Limoges et de Mont-de-Marsan y recourent moins.

Les conditions d’emploi des salariés sous ces formes de contrat particuliers sont généralement associées à davantage de mobilité, de temps partiel, de multiactivité et à une moindre rémunération.

Les plus jeunes, les moins diplômés et les employés ou les ouvriers sont les salariés les plus exposés à ces formes d’emploi.

La Nouvelle-Aquitaine se distingue par un recours plus marqué aux CDD. L’exercice d’un emploi à durée limitée, combiné à un faible volume d’heures de travail hebdomadaire, se traduit par des niveaux de rémunération peu élevés, contraignant parfois les salariés à cumuler, plusieurs activités (la multiactivité concerne 11 % des intérimaires et 10 % des salariés en CDD).

Les salariés en formes particulières d'emploi (FPE) sont relativement moins diplômés comparés aux salariés en emploi stable. Les catégories socioprofessionnelles « ouvriers » et « employés » sont surreprésentées parmi les FPE. Dans l’intérim, 8 salariés sur 10 sont des ouvriers ; la moitié d’entre eux sont non qualifiés.

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