Le diplôme est déterminant dans l’insertion des lycéens professionnels et des apprentis

Emploi et insertion professionnelle

Le diplôme est déterminant dans l’insertion des lycéens professionnels et des apprentis

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La Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance du Ministère de l’Education nationale (DEPP) a publié en mai 2018 deux numéros de sa collection, Note d’information, dans lesquels elle fait état des parcours et de l’insertion des lycéens professionnels et des apprentis.

En février 2017, sept mois après la fin de leurs études professionnelles en lycée, 48 % des lycéens sortant de niveau CAP au niveau BTS avaient un emploi (en hausse de trois points par rapport à 2016).

Quel que soit le niveau de formation, obtenir le diplôme demeure déterminant dans l’insertion des jeunes lycéens professionnels : les diplômés ont un taux d’emploi de 51 % contre 38 % pour ceux qui n’ont pas obtenu le diplôme préparé.

Idem du côté des apprentis : Quel que soit le niveau de formation, sortir du système éducatif après avoir obtenu le diplôme préparé demeure déterminant pour leur insertion :73 % des sortants diplômés sont en emploi contre 54 % des jeunes sortis en année terminale d’un cursus sans obtenir le diplôme.

En février 2017, sept mois après leur sortie d’un CFA, 69 % des jeunes ayant suivi des études de niveau CAP à BTS étaient un emploi. Parmi eux, un peu plus de la moitié avait un CDI.
Près de la moitié des ex-apprentis en emploi travaillent dans l’entreprise où ils ont effectué leur apprentissage.

Les filles et les garçons ont des taux d’emploi respectivement de 67 % et 70 %.
En 2017, l’emploi s’est accru fortement dans le secteur de la production (plus cinq points contre deux points dans les services), et de ce fait a favorisé les garçons qui étaient plus représentés que les filles dans ce secteur.
À tous les niveaux, les garçons s’insèrent mieux que les filles, mis à part les sortants de brevet professionnel des services.

L’étude indique que l’insertion professionnelle varie selon le niveau de diplôme préparé et la spécialité de formation : pour un jeune apprenti sortant de niveau CAP, le taux d’emploi varie de 42 % dans la « Coiffure-esthétique » à 79 % dans le « Transport-manutention-magasinage ». En baccalauréat professionnel, la variabilité s’étend aussi de 41 % d’emploi en sortant des formations « Finances-comptabilité » jusqu’à 78 % pour le « Génie civil-construction-bois ». En BTS, ce sont les formations aux services aux personnes qui offrent les meilleurs débouchés.

En moyenne, 59 % des ex-lycéens professionnels en emploi déclarent que celui-ci correspond à leur niveau de diplôme. Le type d’emploi principalement occupé sept mois après la sortie du lycée est un emploi à durée déterminée. Les emplois à durée indéterminée représentent 33 % des situations de travail.

Sept mois après la fin de la formation, 19 % des jeunes en emploi travaillaient dans l’entreprise où ils ont effectué leur stage, et ce, quel que soit le niveau de sortie. Globalement, les filles et les garçons avaient le même taux d’emploi sept mois après la fin des études. Quatre spécialités regroupent plus de la moitié des sortants de lycées : le « Commerce-vente » (19 %), les « Services aux personnes » (12 %), la « Mécanique et structures métalliques » ainsi que « Finances-comptabilité » (11 %).