Plan de développement de la filière thermale en Nouvelle-Aquitaine

Compétences et besoins de l'économie

Plan de développement de la filière thermale en Nouvelle-Aquitaine

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La Nouvelle-Aquitaine est la seconde région thermale de France avec 25 % des curistes au niveau national : près de 150 000 curistes accueillis en 2017 dans 29 établissements thermaux. La Région veut conforter cette place de leader, en renforçant son soutien au développement de la filière thermale en 2017-2022.

Le plan adopté en mars 2018 comporte un volet consacré à la gestion de la ressource humaine. La filière thermale étant liée à la saisonnalité, un travail doit être mené sur la qualification et le perfectionnement des saisonniers.
Une réflexion doit aussi être conduite sur la pénibilité et le bien-être au travail. Des aides au recrutement dans les métiers en tension doivent être mobilisées.
Sur le modèle déployé sur le Grand Dax, une GPEC Filière pourrait être intéressante sur l’ensemble du territoire régional.

La recherche, la formation et l’innovation constituent un point central et une base de la compétitivité thermale. Qu’elle soit initiale ou continue, la formation des professionnels doit accompagner l'évolution de la filière.
  • Formation initiale des salariés des thermes, du CQP d’agents thermaux aux médecins thermaux en passant par le responsable qualité, l’infirmière des thermes ou le kiné.
  • Formation continue afin de s’adapter à la modification des pratiques, de faire évoluer les compétences (posture, prévention des risques,sécurité au travail), mais aussi de mieux gérer le travail au quotidien (communication, gestion du stress, relation client).
Le Plan adopté souligne une réelle urgence concernant l’enseignement du thermalisme en faculté de médecine. Il prévoit la montée en puissance d’une filière universitaire consacrée au thermalisme et à la prévention en santé, en collaboration avec l’université de Bordeaux.

Trois niveaux d’actions sont envisagés pour les étudiants :
  1. une première approche en 1er cycle (initiation), avec par exemple un « voyage thermal »,
  2. un enseignement optionnel (2ème cycle) de 20 h de cours + travail perso.
  3. la création d’une équipe de recherche thermale (médecine fonctionnelle et neurologique).
Concernant les masseurs-Kinésithérapeutes, la profession travaille à la création du statut de technicien en Physiothérapie. L’université de Bordeaux et les IFMK pourraient mettre en place ce nouveau diplôme qui permettrait aux titulaires d’exercer dans les thermes.

La Région assurera son soutien à la filière à travers ses dispositifs d'aide économique. Elle lancera un appel à manifestation d’intérêt annuel pour provoquer l’émergence de projets au sein de l’écosystème thermal.

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