La mise en place des blocs de compétences dans le système de certification

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La mise en place des blocs de compétences dans le système de certification

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La notion de bloc de compétences est apparue dans les textes sur le CPF : peuvent être inscrites sur les listes de certifications éligibles, "les formations sanctionnées par une certification enregistrée dans le RNCP ou permettant d'obtenir une partie identifiée de certification professionnelle, classée au sein du répertoire, visant à l'acquisition d'un bloc de compétences". (plus d’infos)

Dans le cadre du débat actuel sur la réforme de la formation professionnelle, le Céreq revient, sur son site Web, sur les blocs de compétences et les certifications : des logiques de construction des blocs de compétences aux conséquences sur les systèmes de certification et de formation existants.
Selon le Céreq, les blocs de compétences sont une notion floue aux effets incertains et il craint une "balkanisation du système de certification".

Le processus de découpage en blocs de compétences est plus ou moins avancé selon les certificateurs : le découpage en blocs s’opère de façon très hétérogène d’un certificateur à l’autre.

Il constate des difficultés pour avoir une lisibilité complète de l’ensemble, entre des certificateurs et des terminologies différents : dans certains cas, le bloc renvoie à un sous-ensemble du référentiel d’activités, dans d’autres à celui du référentiel de certification. Au reste, il est difficile de trouver une articulation claire entre blocs de compétences et unité certificative.

Pour le Céreq, il est nécessaire de favoriser la lisibilité du système et d’organiser des passerelles pour faciliter les parcours des individus.

A termes, cette logique de construction de parcours professionnel sur la base de l’acquisition de blocs de compétences devrait reposer sur une plus grande cohérence du système de certifications, en créant notamment des blocs communs soit pour un même certificateur (notamment sur des compétences transversales), soit entre différents certificateurs (organisation de passerelles), ou encore en mettant en place des systèmes d’équivalences des blocs de compétences entre plusieurs certificateurs.

Consulter l'analyse du Céreq