Etude Insee sur le Grand Port Maritime de La Rochelle

Compétences et besoins de l'économie

Etude Insee sur le Grand Port Maritime de La Rochelle

ARCHIVE

Cette actualité est archivée depuis le 01/02/2020, elle peut néanmoins rester valide.

Insee Nouvelle-Aquitaine publie en février 2018 une nouvelle étude consacrée au grand port maritime de La Rochelle (GPMLR).

Le GPMLR compte 1 715 emplois salariés : 655 dans les activités maritimes et 1 060 dans les activités non maritimes.

Alors que d’autres établissements portuaires sont principalement tournés vers l’industrie ou le commerce, le GPMLR se positionne comme un système logistique : les emplois sont plus fortement orientés vers le domaine maritime, avec une prédominance des activités de « manutention, affrètement et transitaires », et vers le transport terrestre qui regroupe à lui seul 42 % des emplois salariés du domaine non maritime.

Le GPMLR pèse davantage dans la richesse produite localement que dans l’emploi ; ses activités sont à plus forte valeur ajoutée.

Plutôt qualifiés, stables et bien rémunérés, les emplois directs générés par le GPMLR sont très majoritairement occupés par des hommes. La moitié concerne des postes d’ouvriers.

Trois professions regroupent à elles seules la moitié des salariés de 50 ans ou plus : les chauffeurs (30 %), les ouvriers qualifiés de la manutention, du magasinage et des transports (9 %) et les employés administratifs d’entreprise (9 %).

La question du renouvellement de main-d’oeuvre ne se pose pas dans un avenir proche ; en effet, la part des 50 ans ou plus dans ces métiers est loin d’être prépondérante. Les acteurs économiques soulignent plutôt un déficit d’image et des difficultés à recruter. La place portuaire a ainsi lancé la démarche « Cap sur l’économie portuaire » afin de mieux identifier et faire converger offres et demandes.

Le domaine maritime présente également une grande part de postes de cadres, en particulier dans les activités des « agents maritimes, expéditeurs, armateurs » et « manutention, affrètements et transitaires ». Les « officiers et cadres navigants techniques de la marine marchande » et les « ingénieurs et cadres techniques de l’exploitation des transports » correspondent aux métiers de cadres les plus fréquents.

Consulter l'étude