Réforme de la formation : les objectifs de la FFP

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Réforme de la formation : les objectifs de la FFP

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En novembre 2017, le Gouvernement a transmis aux partenaires sociaux un document d’orientation énonçant les objectifs et les options possibles de la réforme de la formation professionnelle.

La Fédération de la Formation Professionnelle (FFP) s’est exprimé sur ce document d'orientation qui, selon elle, porte un diagnostic lucide sur le système français de formation et soulève des questions nécessaires pour encourager la montée en compétences de tous les actifs (jeunes, demandeurs d’emploi, salariés…) et renforcer la compétitivité des entreprises.

De cette nouvelle réforme, la FFP souhaite :
  • Pour les actifs : qu’elle simplifie le CPF pour leur permettre d’accéder facilement aux formations de leur choix, grâce à un compte abondé en euros et ouvert à une incitation fiscale de type crédit d’impôt, ainsi qu’élargi aux prestations d’orientation et d’accompagnement ;
  • Pour les demandeurs d’emploi : qu’elle substitue une logique d’accompagnement à la logique de prescription, pour garantir un accès rapide à une formation financée au mieux-disant et adaptée aux besoins en compétences, aussi bien techniques que ‘transversales’, des entreprises ;
  • Pour les entreprises et notamment pour les TPE/PME : qu’elle leur permette de bénéficier d’incitations financières à former leurs collaborateurs ;
  • Pour les jeunes : qu’elle permette de leur proposer systématiquement une formation en alternance en lien direct avec les entreprises, et prenant appui sur la souplesse et la réactivité du contrat de professionnalisation ;
  • Pour les entreprises de formation : qu’elle assure dans la réglementation les conditions de développement d’une filière de formation d’excellence, autour des principes d’agilité, de transparence et d’innovation.
Consulter le communiqué de presse de la FFP

Pour F. Dumasdelage, Président de la FFP Nouvelle-Aquitaine, « le marché de la formation est maintenant mature pour aller vers plus d’autonomie des acheteurs de formation et la transparence nécessaire à cette évolution. Mais cette transparence accrue ne doit pas nécessairement s’accompagner de plus de contrôles. Faisons confiance aux acteurs : à la commande publique pour cibler les formations dont les territoires ont besoin, aux entreprises et aux branches pour énoncer leurs besoins et aux organismes de formation pour leur professionnalisme. La réforme suppose l’instauration de pactes de confiance entre les acteurs, mais aussi un financement propre du CEP qui faute de moyens n’a pas trouver un développement à la hauteur de l’ambition de la loi précédente, afin d’éclairer les actifs, en particulier pour les salariés.
Cette réforme tiendra toutes ses promesses si l’ensemble des annonces se concrétise dans la loi ; ce serait dommage de ne pas aller au bout de la logique qu’elle porte ».