La réduction du décrochage suite à un échec à l'examen doit s'accentuer

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La réduction du décrochage suite à un échec à l'examen doit s'accentuer

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Le plan national de lutte contre le décrochage scolaire a permis de réduire le nombre de jeunes sortant sans diplôme du système scolaire (9,3 %  des 18-24 ans à la rentrée 2016). En 2015-2016, 26 186 jeunes sont revenus en formation.

La réduction du décrochage suite à un échec à l'examen doit être amplifiée puisque 21 % des ajournés pour la première fois à l'examen des baccalauréats général et technologique qui ne se réinscrivent pas l'année suivante. Dans les lycées professionnels, cette part s'élève à 66 %. Ces jeunes non réinscrits, mais cependant très proches de la qualification, constituent un quart de la population des jeunes sortis prématurément du système scolaire.

Dans ce contexte, une instruction rappelle les mesures en faveur du droit au retour et au maintien en formation.

Les jeunes revenant en année terminale de formation ont désormais la possibilité de s'inscrire aux examens jusqu'à la fin du mois de mars. Par ailleurs, les 16-18 ans qui ont abandonné leur formation depuis au moins 5 mois et qui reprennent des études à finalité professionnelle peuvent bénéficier d'une prime de reprise d'études de 600 €, complément de la bourse de lycée.

Deux dispositifs nouveaux favorisent le maintien en formation :
  • la réinscription des élèves ajournés dans leur établissement d'origine afin de préparer à nouveau l'examen dans des conditions adaptées sera systématique dès la rentrée 2017, sauf demande explicite et argumentée de la famille ou de l'élève majeur d'une inscription dans un autre EPLE ;
  • le droit à la conservation des notes étendue pour les séries du bac général et technologique.
Les fonds sociaux lycéens seront abondés pour permettre aux établissements de venir en aide aux élèves redoublants qui rencontreraient des difficultés matérielles constituant un frein à la prolongation de leur scolarité.
Circulaire n° 2017-066 du 12 avril 2017