Le Céreq identifie les défis à relever pour assurer la qualité du tutorat en bac pro

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Le Céreq identifie les défis à relever pour assurer la qualité du tutorat en bac pro

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Le tutorat en baccalauréat professionnel préparé sous statut scolaire consiste à accueillir et à encadrer un jeune dans une entreprise ou un autre type de structure pour une période de formation en milieu professionnel (PFMP).

Trouver des structures suffisamment formatrices, rendre effectives les formations en milieu de travail, s’accorder entre tuteurs et enseignants pour co-former et co-évaluer, constituent les principaux défis à relever pour assurer un tutorat de meilleure qualité.

Ce sont les principales conclusions d’une étude du Céreq qui repère les principaux défis à relever pour assurer la qualité du tutorat en bac pro.

Les élèves doivent réaliser 22 semaines de PFMP, réparties sur leurs trois années de formation en trois ou cinq périodes selon les lycées, donnant chacune lieu à une action de tutorat.

Les structures doivent désigner au minimum l’un de leurs salariés pour être tuteur et encadrer le jeune au quotidien. Le tutorat vise à concourir à la formation des jeunes sur les lieux de travail qui les accueillent. Cela implique une activité de coopération entre les tuteurs et les jeunes.

D’abord, les tuteurs ont à intégrer dans leur structure des jeunes encore scolarisés, pas ou très peu expérimentés sur le plan professionnel. Les tuteurs ont à confier aux jeunes des tâches utiles à la structure et au diplôme visé. Ils leur font découvrir des situations de travail en les priant d’observer leur propre activité et en donnant des explications. Ils les mettent ensuite en situation pour effectuer une tâche avec eux, puis les invitent à la réaliser de façon autonome.

L’efficacité du tutorat dépend de la propension des acteurs à s’impliquer.
Les tuteurs et les enseignants ont en principe à s’accorder en amont, lors de l’élaboration des conventions de PFMP, sur les tâches à confier aux jeunes pour leur permettre d’acquérir et de valider des compétences liées au référentiel de diplôme. Mais souvent cette codétermination des tâches est encore à préciser et à finaliser en cours de PFMP, faute de temps mais aussi en raison de la difficulté de la prévoir en totalité en amont.

Consulter l’étude