Un plan robotique pour la France

Compétences et besoins de l'économie

Un plan robotique pour la France

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Le ministre du Redressement productif a lancé mardi un "plan robotique" destiné à structurer et aider une filière identifiée comme levier de croissance et dans laquelle la France a pris du retard sur ses concurrents. Ce plan, baptisé "France Robots initiatives", sera doté de 100 millions d'euros. "La seule robotique de service représentera un marché de 100 milliards d'euros en 2020 selon la commission européenne et ce marché sera multiplié par 30 en dix ans", a déclaré le ministre.

Ce plan prévoit notamment de soutenir les fonds propres des PME qui souhaitent se développer. "L'Etat rentrera à hauteur de 15 millions d'euros dans ce fonds de 60 millions, par l'intermédiaire de la Caisse des Dépôts et Consignations".

Autre volet du plan, le programme "Start PME", une incitation à la robotisation de l'industrie française, très en retard dans le domaine : on compte seulement 34 000 robots industriels en France, contre 60 000 en Italie et 150 000 en Allemagne. Le Gouvernement estime que "La robotisation de notre appareil productif est un enjeu majeur de notre compétitivité, elle permettra de sauvegarder de la production industrielle, des emplois et de prévenir des délocalisations, c'est un levier central dans le processus de relocalisation". L'objectif est, d'ici 30 mois, d'avoir installé de la robotique dans 250 PME de tous secteurs et dans 100 PME de la sous-traitance automobile.

Lire notre brève sur l'étude prospective de la DGCIS relative au "Développement industriel futur de la robotique personnelle et de service" publiée en juin 2012, et l'interview de Bruno Bonnell, PDG de Robopolis pour l'Usine Nouvelle.